Au Québec, un tiers des personnes âgées ont présenté une demande de remboursement pour des médicaments faisant partie de la liste de Beers, qui est une liste contenant les médicaments ayant été identifiés comme potentiellement inappropriés pour cette population. Cependant, on ne dispose que de très peu de données sur les discussions ayant lieu entre les prestataires de soins primaires et les patients plus âgés au sujet de la réduction ou de l’arrêt de ces médicaments inappropriés. Cette étude qualitative a pour objectif d’identifier les stratégies de communication efficaces qui sont utilisées lors des conversations entre les médecins de première ligne et les patients plus âgés, c’est-à-dire celles qui aboutissent à une réduction ou à l’arrêt de la prise de médicaments potentiellement inappropriés.
Trois classes de médicaments sont visées lors de cet essai : les benzodiazépines, les agents antidiabétiques de la classe des sulfonylurées et les inhibiteurs de la pompe à protons. Cette étude s’inscrit aussi dans la campagne canadienne Choisir avec soin ayant pour objectif d’aider les médecins et les patients à discuter de l’utilité de certains tests et traitements.
Chercheuse principale : Dre Cara Tannenbaum
Co-investigateurs : Dre Marie-Thérèse Lussier, Dr Claude Richard, Dre Barbara Farrell, Dr Justin Turner, Université de Montréal
Contact : camille.gagnon@criugm.qc.ca
Financement (2015-2019) : Instituts de recherche en santé du Canada
Turner JP, Richard C, Lussier MT, Lavoie ME, Farrell B, Roberge D, Tannenbaum C. Deprescribing conversations: a closer look at prescriber-patient communication. PubMed, 2018 Oct 20;9(12):687-698. doi: 10.1177/2042098618804490